4 Béton et camions

Domestiquée puis dominée par l’homme, la nature sauvage n'existe presque plus chez nous.

Nos ancêtres ont dû se protéger contre les inondations, les avalanches, les ravageurs de culture... Des outils adéquats ont été développés et, menaçant aujourd’hui l'environnement que nous craignions hier, les moyens dont nous disposons sont colossaux. Béton, bitume et camions sous vos yeux en sont quelques symboles.

Ce site est un livre dans lequel on peut lire l'évolution de ce développement.

Les traces de l'histoire

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Cherchez les traces de l’histoire :

murailles, termes ou halles devenant habitations, anciens murs de vigne, cours du Grandsonnet conditionnant l'implantation des vieux -bâtiments, ruisseau et jardins restituant la topographie d'autrefois, anciens abattoirs localisés hors, les murs, couvent vers l'Hôtel de ville, etc.

Le paysage nous parle

La bourgade moyenâgeuse se caractérise par ses constructions rapprochées, plus faciles à détendre, et ses jardins hors les murs. La campagne et la forêt se coulent encore dans le vallon jusqu'au faubourg du XVlll siècle. Les vignobles du coteau ont été remplacés après-guerre par des immeubles et des villas bénéficiant de vue et d'ensoleillement ; quelques vieux murs de soutènement témoignent de ce passé récent. Les halles artisanales occupent le fond du vallon, lieu moins propice à l'habitation, où elles bénéficiaient autrefois du cours d'eau.

Les deux petits plans à gauche cidessous illustrent une surface occupée par 60 habitants, l'un dans le front sud de la vieille ville et l'autre dans le quartier de villas que vous voyez sur votre gauche. L'habitat ancien consommait peu d'espace par rapport nos quartiers de villas d'aujourd'hui. Ces cinquante dernières années, les nouveaux quartiers ont grandi quatre fois plus vite que la population.

Comme le territoire n'est pas élastique, peut-on continuer ainsi longtemps